J'avais perdu mon avenir dans les cales d'un navire, le temps d'un vol entièrement guidé par les ailes du zéphyr, je fus pris d'un vertige inconnu, qui accapara toute mon attention, comme les griffes d'un oiseau fauve croisé avec une machine futuriste contrôlée par une main invisible, dont l'ultime but était d'écraser ma boite crânienne. Le seul recours était d'éloigner ces visions cauchemardesques avec un 45 tours de musique navrante. Pas besoin de réfléchir bien longtemps, le doigt hasardeux décrocha un disque à la pochette conforme, antidote à la morosité ambiante. De quoi terminer cet été dans un éclat de rires.
Derrière ce nom, un dinosaure tendance hippopotame. Jean Pierre Castaldi s'essaie à la chanson en 1982 entre plusieurs tournages. Comme toute une plâtrée d'acteurs, comédiennes, la musique est une option, soit pour se travestir ou pour s'effacer. Bien entendu, on pourrait critiquer sa postérité, quand on pense à l'un de ses enfants, insupportable et médiocre. Finalement, le mauvais goût est peut-être la marque de fabrique des artistes qui s'autoproclament génies. On en est loin et c'est assumé.
Le fou Rire en Face A
En face B : oui, docteur
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