S'il est question de toxicomanie, nous sommes confrontés, en tant que simples mortels, à une perpétuelle insatisfaction que même l'ivresse ne parvient pas à combler, si tant est que l'espace contigü de notre existence, soit cerné par la raison afin de se confronter à une confusion totale, semblable aux rêves qui se promènent dans le subconscient.
Outre la littérature, la chanson est devenue un vecteur reflétant toutes sortes de témoignages, combien de vies ravagées, et de destins brisés racontés par d'autres ? Le simple fait de vivre à travers notre propre média, notre conscience, nous arrache en partie au vide du quotidien qui a une fâcheuse tendance à se répéter. Il ne tient plus qu'à nous de dévier de cette trajectoire. Ganael n'a plus qu'une seule option pour nous faire part de cette obsession, un texte comme seul avertissement. Connue sous le patronyme de Anne-Marie Nebot, elle écrit ses premiers textes dès 1967 avec cette mélancolie tenace qui retient l'attention notamment avec son magnifique EP " Le Trèfle à quatre feuilles".
Un disque bien fait quand même pour cette artiste qui a eu droit à une quasi intégrale sur nos blogs. Bien vu.
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