mardi 30 septembre 2025

A l'Arctique de la mort

Nous sommes arrivés au point de non-retour, la discorde est telle qu'on ne sait plus dissocier les pôles célestes des extrémités terrestres, la ligne de démarcation n'est plus qu'une fine pellicule, sans horizon. Le monde est un aquarium dont la vue est biaisée, déformée, alors pour se distraire, on apprivoise la folie de la modernité.

Mon lit est une ile déserte, entourée de créatures grouillantes, le sable m'envahit, quelque chose s'est glissé entre chaque vague, une liqueur dont les ondulations fouettent le cortex.

Ici rien n'est répertorié, en dehors des rubriques et des simulacres cherchant à masquer le moindre indice pensable, alors que le futur se rapproche, et qu'il devient difficilement envisageable, tuer le temps, est une  drôle de forfaiture.


La boiteuse, la sauvageonne,  symboles du « Grand Dérangement» lointaine providence des voyageurs, grouillez-vous, bande de flancs-mous ! Un coup'canne dans les guiboles ! 





Ces conteux et défricheteux obstineux se bousculent pour s'embourber dans les marais huileux, victuailles et paillasses, Ma Bruxelloise s'en réjouit face aux marchands de pacotille. S'enticher sans tricher du premier venu à la place Bara, n'en va t'y pas d'une histoire à s'en taper la tête à claques ? Le coquillard est un corbillard avec lequel nos amis Belges ricanent.




Jerrican des sens balancé, gicles de salive, pcht !… ça empeste l'eau d'Cologne !








lundi 15 septembre 2025

La France aux chansons

C'est bien trop fort tout c'potin, on s'entend plus faut qu'on s'repose, il fait moins beau que l'année dernière, dans l'temps au moins ça travaillait, c'est pas maintenant qu'on va changer, pas assez de touristes, trop d'étrangers, à notre époque c'était plus dur, vous savez, moi j'en ai vu et entendu, j'ai mon ménage et l'escalier à remonter, les jeunes se foutent de tout, qui va payer notre retraite ? 

Interlude musical : on se calme et on boit une tisane.

Les Enfants de Dieu sont là pour vous faire oublier les tracas du quotidien. Souhaitez leur la bienvenue chez vous, ils ne sont pas si nombreux que le suggère les pochettes des 45 tours. 



Ils débarqueront dans votre salon en bateau, vous apporter joie et espoir.  Et surtout l'espérance !
Officiellement formé en 1968, comptant dans ses rangs un certain Jeremy Spencer, ça vous parle ? Noooooon ? Fleetwood Mac ? Voilà. 

Jeremy Spencer And The Children

Après ce court épisode, Jeremy quitta le navire. Mais les membres de la secte sont depuis arrivés chez vous. Il ne fallait pas les accueillir ces heureux migrants de l'esprit. Mamrmelade et coton. L'amour Qui Ne Te Quittera Jamais. Avec en Face B, l'incroyable We Love You France !
Tout un symbole ! Surtout en 1975, avant que ne soit dissous le groupe pour activités douteuses. Comparable à Choose France, ou sa traduc' Loose France.






Vous n'en vouliez pas, mais on vous en ressert encore ! Autant écluser jusqu'au dernier verre !
My Love Is Love, effet miroir d'un titre narcissique. On est au fin fond de l'Utah. Les mormons en sont ravis.

Cette pochette, âge éternel des vieux hippies, appartenant à un autre monde, ne seraient-ils pas en train de chanter un hymne à la poudre ???? Diamond of dust ! On se croirait au parlement !


Par quelle opération magique ces disques ont été publiés ? On peut qualifier ces 45 tours de bas de gamme, alors que prod' sont perchés des pointures musicales ?



La première fois que j'avais mis la main sur ce 45 tours, élégamment offert par un disquaire dont je garderais l'anonymat, j'ai pleuré...... de rire et de bonheur ! Redeviens un bébé et les voies du paradis te seront ouvertes. Le secret réside donc dans cette injonction ! Alleluya ! Merci.



samedi 13 septembre 2025

Ce qui prévaut sur le reste

 On prévoit parfois d'être opérationnel, en état normal d'existence, jusqu'à ce que le matin pointe son visage des mauvais jours. C'est souvent comme ça, y'a rien à faire ou à espérer, plus qu'à laisser passer cette vague de spleen, et au moment où le ressac revient dans la gueule, voilà que débarque une chanson douloureuse mais qui étragement, plait et referme la plaie.



 Besoin de tendresse, curseur au maximal, en version Xanax, palindrome de la peur. Tendance mauvaise humeur contrariée par insuffisance d'amour. Faut dire qu'ça presse.



Gueule de Rock ? Ou plutôt tête en compote ? En fin de compte, Janic pique une crise, c'est la saison des pleurotes, ça chouine que l'été est terminé, et c'est tant mieux ! Faudrait peut-être réajuster votre vision sur l'horizon morne et gris qui vous tiendra compagnie. Mauvaise tête, qu'importe, si le succès est à la porte.

Concernant l'artiste, veuillez vous renseigner sur sa disco, et ses infos.

dimanche 7 septembre 2025

C'est dingue comme c'est fou

 


Bonjour les morts, Lundi, le pays se prépare à fêter sa journée en se consumant au travail. Aucun contexte ne semble émouvoir le quidam. Dans le prolongement d'une routine amorcée depuis qu'on leur a mis dans la tête 

Ceci explique pourquoi, je vois avec mes oreilles ou je peux parler avec la peau, j'ai la possibilité d'hybrider les fonctions des organes de façon instantanée, en transformant mon environnement comme un dessin animé.

Farid en fit de même, espoir de l'année 72, récit récent en résumé, exhumé.

Dingue Dingue et fou est à la croisée de Mike Brandt et Johnny clé à molette. L'instrumentation est toutefois enrichie par une production mastoc. 

Dès ce vent qui souffle, on ne retient que la voix. aurais-tu manger de l'amanite parodique ?


Tirage bichrome pochette ornée d'un recto portrait, suranné, la face B est plus écorchée. Même dirais-je un peu plus ennuyeuse. Faire carrière chez Carrere, quelle erreur !

mercredi 3 septembre 2025

Magdane et messieurs bonsoir

 Des comiques archaïques, le pays en a fabriqué à la pelle. L'humour décrépi a connu son heure de gloire. De Michel Leeb à Michel Boujenah, les pitreries faisaient rire le populeux devant sa petite télé carrée. Aujourd'hui, l'humour se vend sous la forme de sachets à sniffer, provoquant la dilatation des fosses nasales, éternuments se confondant avec les quelques rires d'un public dévot à qui l'on ferait avaler toutes sortes de conneries. Cette farce et cette façon de surenchérir de manière outrancière avec des commentaires élégiaques invitent le quidam à se reconnaître dans quelques figures emblématiques d'un microscope de l'art qui se contente de rien. Insidieusement, gardons quelques citations acrimonieuses pour les adeptes de ces arts tristes. Ce n'est pas une vaporeuse notoriété dont on peut s'enorgueillir qui vous fera entrer dans le vif du sujet. 

Il est vrai que les auras de pacotille dont s'enorgueillissent quelques plumitifs se répètent en boucles, comme une hypnose forcée.

De la scène au studio, il n'y a qu'un pas. De trop. Combien d'acteurs, de personnalités se sont essayées à la chanson ? 


Pas le temps d'aller à la plage, surtout pas envie, respirer la puanteur des estivants, les odeurs d'ambre solaire, les mômes chialer. Je déteste l'été. Dans ce système où l'on sert de plat à des usines à broyer, il faut recycler ce qui peut l'être encore. Vaste blague, vivement les plages désertes.



Comme une promesse ridicule, on se reverra est un rendez-vous manqué. Flarenasch savait faire monter la mayoniaise. Le traditionnel buveur de piquette n'y voit qu'un bouillonnement de grumeaux à savourer entre amis, le beaujolais dégueu qu'on lui sert chaque année comme un breuvage divin.

Finalement, après écoute, Roland Magdane est bien meilleur au chant que sur les planches où ses sketchs ridicules ressemblent à une pub de mauvaise qualité. Fin de l'histoire.




mardi 2 septembre 2025

Diagnostic

La variet' que rien n'arrête, est une vaste constellation, parfois piège à cons. Distinguer la variétoche de la chanson à textes est facile, il suffit d'en écouter le contenu. Les Idoles étaient l'illustration sublime du ridicule, de l'absence d'originalité. Ce mouvement a vite été balayé, avarié par ses interprètes juste capables de se trémousser sur un play-back catastrophique.

Récurer les toilettes de l'histoire.

Hors de toutes nomenclature, nous avons une arborescence minutieuse qui procède d'une inspiration fumiste qui taquine les poncifs intellectuels, par le biais de la chanson Française actuelle. Un exercice de style comme une désopilante farce abracadabrante. Je n'ai aucune servilité pour les pisseurs d'encre qui s'astiquent de manière obséquieuse, à un trait racoleur dont ils font usage pour faire des éloges sans même avoir écouté, analysé une œuvre musicale.

Il aura fallu Milan pour que le Chiffon Rouge brûle dans une fièvre radicale faisant appel à l'insurrection ! En ces temps troubles, où seul résonne la rigueur budgétaire, le Groupe Montéhus devait figurer sur ce blog. Bien que figure l'épouvantable nom de Fugain. Entre hymne Grecque et Bande à Basile, la navrance est révélatrice de ces formations éphémères qui sévissaient dans les émissions telles la Grande Farandole de Carpentier. Hussards de salons, piètres révolutionnaires, qu'en est-il actuellement ? Il n'y a aucun espoir, il n'est pas un seul dirigeant qui puisse servir d'exemple ou de modèle pour guider un individu dans la bonne voie.




Alors pourquoi ce disque ? Parce qu'il faut écouter la FACE B Pardi ! Comme parfois, le titre mis au rebut, celui qu'on met en arrière de la boutique, déçoit moins que la face A. Le chant des Jeunes Gardes est d'actualité ? Nous sommes en carence de voluptés, vos luttes en cadence ne sont que volutes évaporées aux yeux des ogres qui se gavent sur votre santé. Finalement, le filament le plus ténu a été récupéré par la culture de masse. Il ne reste rien qui ne t'agresse, hormis la graisse de nos ennemis au perchoir qui vautrés dans la luxure, se répandent en vaines promesses. Finissons en, vite.










Déclic et des claques

 Les nuages sont retenus par des fils invisibles, sont absents et abscons les petites mains qui manipulent la population. Donnez leur du gra...