samedi 31 mai 2025

Auvray lui la porte

 Certains 45 Tours sont tellement atypiques, qu'ils ont tendance à rythmer nos gestes quotidiens. Une époque bénie où la moindre foire aux vanités était pratique courante, le monde de la musique était certainement plus ouvert qu'aujourd'hui, il suffit d'évaluer le nombre de singles publiés dans un laps de temps réduit. Toutes les transgressions étaient autorisées, surtout celles qui relevaient de la caricature, de l'absurde, de la ringardise.


Sans parler des pochettes, une spécificité en France. Que ce soit des artistes passés à côté d'une gloire rêvée, de petits labels peu référencés, certaines productions bénéficiaient cependant de l'apport de professionnels de studio. Martine Auvray en est l'exemple, au verso de son 45 tours est crédité un certain Jo Moutet. Compositeur, musicien, spécialisé dans la chanson-accordéon, le bonhomme signe en 1974, le légendaire Comme un Pot de Fraises ! Censuré pour sa pochette explicite, cette bande originale du film contient quelques trésors passant de la chanson à la musique d'illustration. 


Chaque fois qu'on se voit bénéficie de la participation de François DEGUELT ( Chanteur à succès), le titre est caractéristique d'un nouvel engouement pour le dialogue avec refrain dont la variété s'est accaparée et a répliqué les versions. Mais pourquoi ce disque en particulier ? Jugez vous-même du dialogue dès l'entame du disque. La Face A illustre exactement une thématique qui est encore d'actualité. On se croise vite fait, le boulot n'attend pas, le reste est secondaire ( loisirs, vie privée). Bienvenue dans l'ère moderne ! 1969 était pourtant vendu comme un changement profond de toute la société. A moins qu'elle ne fut réduite à une forme d'érotisme mercantile. C'est beau les Slows mais encore faut-il avoir le temps.
En Face B, on est dans le même registre, mais plus proche de la chanson. Le travail sépare ceux qui s'aiment.


mercredi 28 mai 2025

L'an peur

Si je vous consulte aujourd'hui, Docteur, c'est que L'empereur qui se trouve face à moi, pense qu'il va être enfermé. Pourriez-vous, si possible, m'éviter d'être contraint à l'isolement de force par le biais d'une camisole chimique ? Car au moment où je fabrique ces mots, j'entends des pas dans l'escalier.


Fidèle à l'original, dans sa conception, bien que le texte en français soit maladroitement adapté, cette curiosité musicale se consomme comme un pastiche.

Derrière cette tragédie existentielle, une version initiale a été enregistrée, sous le nom de Jerry Samuels alias Napoleon XIV ( "They're Coming to Take Me Away, Ha-Haaa!"). Probablement, l'artiste le plus étrange à ce jour, tant ses enregistrements sont le témoignange d'un esprit félé. Autrement dit, cet artiste nous rappelle que ceux et celles qui ont vécu, ont aimé et souffert et nous sont désormais inaccessibles. Tous ceux qui ont vécu là ne sont pas nés en même temps que moi. Et les morts me disent : “Dépêche-toi de vivre !” ainsi parla Jules Renard. Mais d'une certaine façon, Napoleon XIV accélère le temps d'une manière morbide, pour ensuite l'inverser. Le côté subversif de l'édition de 1966, est que la face b soit jouée à l'envers.


Comme mentionné sur l'étiquette, se greffe un certain Ralph Bernet, né à Marseille, auteur de plusieurs EPs mais aussi compositeur émérite avec pas moins d'un millier de crédits en tant que producteur, arrangeur.

En face A : Ils finiront par m'enfermer

De quoi bétonner un édifice entier de briques et de barreaux.

En face B, on reprend la même mais en verlan : Et on retourne le tout



jeudi 22 mai 2025

Chérie tu danses ?

 Chérie, fais moi peur ! Balance ton gimmick ! Histoire que tu me notes ! Mon déhanché te plait ? Monsieur serait pas un peu boogie ? Genre une étoile montante qui a même solidarisé les filles du trottoir. 

45 tours « sous le manteau » idéal pour le mental, la vie à l'ouest, terne, ne résiste pas longtemps au mordant de Claude Morgan. Car partout, cette même passivité, cette mollesse dégoulinante, ce fatalisme rampant, mouvements vides de sentiments, la règle du jeu est de ne plus rien comprendre, de ne plus rien ressentir, le refoulement se fait en avalanches de gesticulations ridicules, dans un déluge coulant d'accordéons, partout l’image du dérisoire. Voilà que je vais m'attendrir. 


Remarquez c'est bientôt la saison étouffante, collante et poisseuse. Je trouve que durant cette période, il y a excès de zèle. Passez moi le poivre. J'évite les plages où sont collés les touristes, englués dans le potage de la mer marron. Heureusement, vogue vogue les étrons vers l'horizon. Et pendant que la masse croupit dans l'eau, les escadrons de la plages veillent sur les vagues à l'âme.

En face de toi ! Loin d'Alice, le shérif danse ! Quand on vous dit que la face B est souvent plus appétissante ! En attendant, nous voilà emmitouflés dans nos capuches, à l'abri du vent, des hélices qui refroidissent l'air. Remettez le bouton de volume au maximum sur votre platine.




lundi 19 mai 2025

Canigou ni couleur

Imaginez quelque chose d'insipide que vous devez consommez au quotidien un peu à l'image de l'Eurovision, cet étendard de la bêtise poussé à son paroxysme. Le pire est cette propension à divertir avec du néant, est de vous vendre un produit manufacturé, déjà soldé, voué à être broyé, vous obtenez l'indigence intellectuelle des masses qui sévit depuis des décennies. Et puisque ce Blog est l'illustration du mauvais goût assumé, il me paraît donc essentiel de pousser le curseur un peu plus loin, mais dont l'antériorité s'arrête à l'année 1986, inutile d'aller plus loin, la chute brutale de la culture s'est accélérée avec la disparition du vinyle, remplacé par des disques sans âmes sous la forme rabougrie de Compact Disque. 1989 est l'année du déclin, les derniers labels indépendants font grise mine, c'est par une diffusion radiophonique de tubes éphémères que le Hit-Parade enguirlande le panorama de la tristesse ludique environnante. Ce n'est certes plus la saison pour la soupe, mais permettez que je vous serve à pleine louche, du réchauffé dont la froideur vous fera claquer des dents. 


La cour Martiale vous condamne ! Pour vos crimes de ringardisme, de Giscardisme passéiste. Que la honte s'empare de vous jusqu'au Zoo ! 


 Le papa pingouin ! Ce tout ce que tout, la boucle est bouclée ! 


Retournez le disque et savourez la suite part 2



Concasseur de noix de coco ? Raccourci réducteur d'un artiste séducteur, David Martial dévie de sa discographie, que le présent soit maudit ! Effronté sans souvenirs ! Résolumment tourné vers la modernité, voilà que vous minimisez ce 45 tours qui révèle plus qu'un seul détour, à savoir ce virage synthétique, Sainte éthique des esprits poreux. Annabelle est  flanquée d'une couverture minimaliste, Bizarre bazar est dans l'ère du temps, tentant. La Face B ça laisse parfois la bouche-bée.


 Le numéro de téléphone n'est plus en service.


Continuons dans la disgression indigeste, si jusqu'ici vous avez survécu, c'est là signe d'une santé mentale aguerrie. Laissez Sheila sécher son linge en famille. 



Sur les conseil de la blonde, idiome des têtes farcies de la chanson à laquelle se raccrochent laborieusement Karen Cheryl, Michèle Torr, toute liftées façon puzzle pour débutants, léchez-la tranquille, Ringo n'a aucune excuse pour pavoiser. Signe d'une carrière en carence d'un second souffle, Annie Chancel se modernise durant les années disco. Rien à voir avec Jacques ! 


Shaddap your face, t'as compris ???

Fichtre et foutre, que n'en avez-vous à faire ? En Franchouillarde, point de nouveautés. On récupère et on recycle. Devant tant de talents, pourquoi résister ? La peur du silence ou de l'oubli ?

La suite au prochain épisode.





vendredi 9 mai 2025

Trésor national

𝐂𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐂𝐡𝐨𝐫𝐞𝐧𝐬𝐥𝐮𝐩 ? 𝐌𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐞 𝟖𝟔𝟏𝟖𝟖 𝐑𝐂𝐀 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐫. 𝐒𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐝𝐞 𝐬é𝐫𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢è𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐥𝐢𝐧 𝐝'𝐨𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐜𝐡𝐞𝐭𝐭𝐞, 𝐬𝐞 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐚𝐧𝐭𝐢-𝐲é𝐲é 𝐒𝐭𝐞𝐥𝐥𝐚. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐬𝐮𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭, 𝐮𝐧 𝐄𝐏 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐚𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐠𝐫𝐚̂𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐭𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐋𝐞𝐬 𝐘𝐞𝐮𝐱 𝐇𝐚𝐠𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐃𝐞 𝐋𝐞́𝐨𝐧 (𝐐𝐮𝐚𝐢 𝐍𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐨 𝟔) 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮 𝐝𝐞́𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬. 𝗗𝗲 𝗽𝗿𝗶𝗺𝗲 𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱, 𝗰𝗲𝘁 𝗘𝗣 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁𝗵𝗲́𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝘆𝗿𝗶𝗮𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘁𝘆𝗽𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝟭𝟵𝟲𝟳.

𝐋'𝐡𝐮𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐢𝐧𝐜̧𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐭𝐨𝐧𝐭𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐒𝐭𝐞𝐥𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫𝐚 𝐜𝐞𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐦𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮. 𝐀𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐒𝐡𝐞𝐢𝐥𝐚, 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐞𝐚𝐭𝐧𝐢𝐤𝐬, 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐩𝐨𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐣𝐞𝐭𝐬, 𝐂𝐡𝐨𝐫𝐞𝐧𝐬𝐥𝐮𝐩 𝐞𝐧𝐫𝐞𝐠𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝟒 𝐭𝐢𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞́𝐬. 𝑬𝒕 𝒅𝒆̀𝒔 𝒍'𝒆𝒏𝒕𝒂𝒎𝒆, 𝒍𝒆 𝑳𝑺𝑫 𝒆𝒔𝒕 𝒆́𝒗𝒐𝒒𝒖𝒆́ 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆́𝒓𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒂𝒖𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒔'𝒆𝒏𝒔𝒖𝒊𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒆́𝒓𝒊𝒆 𝒅'𝒂𝒏𝒂𝒔𝒕𝒓𝒐𝒑𝒉𝒆𝒔, 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒍𝒆𝒎𝒃𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒆𝒕 𝒅'𝒂𝒏𝒂𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆𝒔.





𝗜𝗹 𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘁 𝗱'𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗥𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹'𝗮𝗯𝘀𝘂𝗿𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘁𝗼𝗶𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗿𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻, 𝗹𝗲 𝗿𝗲́𝗲𝗹 𝗲𝗻 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗿𝗶𝗱𝗶𝗰𝘂𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘀 𝗳𝗿𝘂𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗼𝗯𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗮𝗿𝗰𝗮𝘀𝗺𝗲𝘀, 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗲𝗰𝗼𝗻𝗱𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀, 𝗿𝗶𝗱𝗶𝗰𝘂𝗹𝗲𝘀. 𝗨𝗻 𝘁𝗮𝗻𝘁𝗶𝗻𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗼𝗰𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿, 𝗖𝗵𝗼𝗿𝗲𝗻𝘀𝗹𝘂𝗽 𝗹'𝗮𝘀𝘀𝘂𝗺𝗲 𝗲𝘁 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗿𝗶𝘁𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗴𝗿𝗶𝗻𝘀, 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗯𝗼𝘁𝗶𝗻𝗲. 


𝗘𝗻 𝟰 𝘁𝗶𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝗖𝗵𝗼𝗿𝗲𝗻𝘀𝗹𝘂𝗽 𝘀𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮𝗿𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝗺𝗽𝗼𝗿𝗮𝗶𝗻𝘀. 𝗔𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗮𝗿𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗹𝗹𝗶𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲, 𝘀𝗲𝘀 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗰𝘂𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗿𝗶𝘁𝘀.



CHORENSLUP





 


Tirez sur les conclusions

Les barillets sont enrayés, les bas résilles déchirés, les baumes au cœur esquintés. Les filles effilochées,  tous ces modèles démodés. Héla...