Une vis et un rivet, une fille sûre, capable de réparer les dégâts, badigeonnée d'un vernis glamour, toute une ribambelle d'artistes et d'écrivains, Sagan Françoise qui traîne chez Régine, le Tout Paname essayant de se convaincre d'une existence vaine, tantôt moquée, souvent blâmée. Frisant le ridicule, la cover la plus affreuse, la plus caricaturée. A l'orée des 80's, on ne sait plus qui en est, où et comment. La rive Gauche espère un second souffle les socialos. Charlots de province, missionnés sur la capitale, dans des bureaux capitonnés, pour ne pas passer pour des idiots, on fait carrière en marche arrière. Sur le terrain des incertitudes, le boulon est bien serré, histoire que la machine ne se dérègle pas. Mais elle est déjà HS, hors sujet. Les beaux jours sont depuis longtemps noyés dans la poudre, ça schlingue la cuirasse à bon marché, on sent même les glaviots à plein nez. Jacques Chazot, Bernard Frank et toute une clique désarticulée, se réenchantent avec du macramé, du brûlé jusqu'à l'os. L'oseille coule à souhait, on danse sans savoir ce que c'est. Disco, trop moderne pour ces vieux dépossédés de leur jeunesse par leurs apparats, leurs maquillages grossiers et leurs mèches peroxydées. Tout ça c'est dépassé !
Patt' Def' et tâches de rousseurs, Régine déboule depuis son bordel chez Castel, et voilà qu'elle emboîte le pas à l'hymne la plus crasseuse du monde. Sans sel et non sensuel.
Je survivrai est encore une adaptation qui fort heureusement ne rencontrera aucune station radio ! A part bien sûr la téloche.
Goûts rigoureux pour la turlutte en face B en sorbet.
