samedi 30 août 2025

strapontins

Il s'en soigne des illuminés qui se désolidarisent des instances médicales, dès les symptômes effacés, remettant en question les fondements de la santé mentale. Voici que craquent les armures, que pètent les coutures, pour les fredonneurs de refrains idiots, qui recherchent la respectabilité, ils ne sont qu'un ramassis de pisse-vinaigre, les tralalas sur livre d'or sont des voluptés obligatoires. Et qui pour s'inquiéter, s'esquinter pour les artistes de l'ombre ? Une mélasse qui se découvre la soudaine envie de quitter son lit de rivière asséchée. Charriée par une ribambelle de vampires, la nouveauté n'a pas le temps d'exister, qu'elle est déjà dépassée, démodée. La belle affaire, autant s'acharner sur cet objet déjà remisé dans les bacs à soldes. S'esquiver, puis s'excuser, feinter une avarie de savoir-flair, le disque est toujours décalé par rapport à sa finalité. 

Arabelle est bien plus qu'une icone, ayant frôlé le statut d'idole avec son seul album devenu pièce rare, distribué uniquement par Barclay au Japon, elle publia une flopée de 45 tours dont le fameux Fais Attention à..... en 1972. C'est que Arabelle sait varier les registres vocaux et musicaux, avec le non moins émérite Mister Gadget avec l'aide d'un certain Marc Haball.

Durant un break de 6 ans, Arabelle réapparait avec deux 45 tours successifs dont Cela Dit, véritable métamorphose musicale, ancrée dans son époque.


Egérie transformée en Milady pop, le disque ne passe pas inaperçu, et provoque curiosité et convoitise. Mais les fans sont déçus, tant pis, en face B, elle renoue avec la belle époque, 
Comme Du Gershwin gomme les défauts de la face A. 


Arabelle fera un retour en 1984 auprès de Barclay, le label de ses débuts. Mais ce sera le début de la fin, un parcours musical qui aurait pu être plus ambitieux.




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