samedi 19 juillet 2025

Des mots dits démodés

 Il est endommagé ou en Do Majeur le truc ?  It's ok Disc-Jockey ? Un synthé disloqué branché avec boite à rythmes incorporée, et c'est parti. «Je ne m'insère pas, je n'ai pas besoin de mains serrées» furent ses derniers mots avant de quitter le studio. Rock en bloc test, tous furent émus du résultat qui en dégoulina. En guise de forfaiture, et de quelques fioritures disséminés dans les tablées d'un estaminet. 


Un croisement de la danse des canards avec du Chtimi, Louis Par Chi, obéit aux injonctions de sa louloute. Quelques breloques bucoliques, serpillères, danse du balai, ploucs et tralala.


Séance tenante, éreintante, il ne reste plus qu'à abdiquer, pour tout je te dis merci.

Ton esclave.





jeudi 17 juillet 2025

Calamine

 Surtout ne sois pas en retard, tu ne sais jamais le temps qu'il fait, dix minuets au départ, pour terminer empêtré. Quel traquenard ! Les Parisiennes comprennent de quel mal il s'agit. Pauvres victimes de morfals au dents aiguisés. Est-ce qu'un thé éviterait d'endommager la pureté de la Way of life à la Française ? Etre Anglais n'est pas forcément être compris mais avec un accent prononcé, la carrosserie est passée à l'acide. 

Claude Bolling n'est certainement pas un sportif, ce qui ne l'empêchait pas de faire un strike en compagnie des charmantes Parisiennes. 1967, l'année repart aussi sec qu'une clé de contact glissée dans une caisse Américaine. Réunir dans 4 titres tout un panel de compositeurs tels que Vladimir Cosma, Ricet Barrier, relève d'un défi que les filles ont largement relevé. Justement, le quatuor fait peur aux garçons.



Véritable gang de mauvaises filles infréquentables, Les Parisiennes ont revigoré la chanson héritée du Music-Hall. Passées par la case prison, elles se sont fait la belle. Rien à voir avec le revival qui a rebaptisé 4 imbéciles des Parisiennes version 2000, revisitant avec mauvais goût l'univers de Claude Bolling et Cie.




Imaginez un 30 février en ce moment même, supposons qu'il soit possible d'étirer le temps, de changer de jour en d'en inventer d'autres. L'imaginaire des Sixties était naïf, spontané, tout était possible malgré un pays frigide, réfractaire aux anti-yéyés. La carrière des Parisiennes aura le mérite de se prolonger jusqu'à 1974. Mais les temps ont changé, la nouvelle décennie a perdu de sa superbe. Ne restent que quelques héros de Bande Dessinées remplacés par les Comics venus des USA.


Clin d'oeil au blog Les chansons Perdues qui nous a pondu une série de 45 tours forts appréciables ( Les Mascottes) 


lundi 7 juillet 2025

Impavidum ferient ruinae

Serions-nous les jouets d'une industrie qui connaît nos secrets les plus intimes ? Poursuivis par des vampires dont l'unique but est de vous soumettre aux injonctions préconisées par l'agence nationale de la rationalité  ? Question, cent réponses. A toutes les suppositions, aucun réquisitoire. L'ambiance n'est plus à la fête, la défaitisme a gagné. Il ne reste rien de notre ombre, tout est définitivement cramé. 

Il fut un temps, jadis, où l'on trouvait des disques presque partout, dans les magasins d'électro ménager, les libraires, et justement comme le décrit Didier Balducci dans son exquis livre, Le rock'n'roll est mort mais son cadavre encombre le monde. Je vous recommande justement ce livre histoire de compléter le vide existentiel de l'ennui dans lequel nous sombrons.

voyez donc cela comme un épitaphe

Le Rock'n'roll est mort mais son cadavre encombre le monde

Même Mathias, en fait le constat amer, narguant la foule qui s'échoue au bord de mer. Bordel, c'est la fin du monde avant l'heure. Le mec tape une putain de déprime, comprimés pour cœur compressé. Deux titres dépressifs, à se foutre une balle dans la gueule. C'est une idée intéressante, quoique les médocs soient plus confortables, l'overdose jusqu'au bout du chemin.

Je déteste l'été, je fuis le soleil, je me fraye un chemin parmi les zombies gorgés d'ambre solaire. Tout le monde pue, essayant en vain de diffuser l'odeur la plus supportable. 

Revenons en au 45 tours présent, enfin déjà passé, dans les limbes du temps, 1976 ça parait lointain, mais rien n'a vraiment changé depuis. Tout se pète lamentablement, s'écroule jusqu'au chaos final.





Les moules ça fait pas rêver. Même avec les craquements du sol. Mathias revisite toutes les catastrophes contemporaines pour nous balancer son spleen poisseux comme le goudron qui dégueulasse tout.

Le cri du cœur le soir au moment de se coucher avec une furieuse envie de se noyer.


Seriez-vous nostalgiques ?


Hey l'électricité !

 A défaut d'or noir, on nous a fait avaler, une véritable foire, celle de l'électricité. Faut être très con pour y croire, mais on n...